dimanche 7 mai 2017

Nouveau départ



Rouler vers Istanbul est un peu comme rouler vers Gibraltar. Attiré par le magnétisme des lieux de jonction entre deux mondes, on se rend vers le bout d’un monde curieux de découvrir celui qui se trouve de l’autre côté. Tout cela est très excitant, au terme de déjà une semaine de voyage par le chemin quasiment le plus direct à travers les Balkans.
Cette première semaine vaut le voyage à elle seule. Et tandis que l’éloignement des siens commence à se faire sentir, la perspective d’entrer en Asie par la route agit comme un puissant stimulant.
Nous entrons en Turquie depuis la Bulgarie. Formalités rapidement effectuées un jour de week-end. Encore 200 kilomètres et nous voilà dans la banlieue d’Istanbul. Djo est un peu malade, il pleut sur une circulation très dense. Rien de très confortable à moto. Pour couronner le tout, nous perdons Didier notre « capitaine route » de la journée dans le trafic.
Echange de SMS pour se dire qu’on se retrouve à l’hôtel en bordure du Bosphore.
L’œil rivé sur le GPS, l’autre dans les retros pour ne pas perdre Djo, et les deux sur la circulation, je suis scrupuleusement les indications de la machine. Magie de la technologie moderne. A se demander comment on faisait avant…
Descente de nuit sur le Bosphore. Saisissante vue panoramique sur Istanbul, écrin piqueté de « mille » minarets tels des antennes érigées pour communiquer avec le tout puissant.
En route vers le Caucase nous entrons dans un autre monde, déjà impatient de tourner la page ouvrant le chapitre suivant.


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